Tchaoudjo/lutte contre l’extrémisme violent : une trentaine de journalistes de la Centrale affutent leurs armes

Une trentaine de journalistes des médias publics et privés de la région Centrale ont assisté à un atelier le vendredi 20 septembre à Sokodé. La formation a porté sur l’extrémisme violent et le traitement des informations, la mésinformation, et les messages alternatifs aux discours haineux.

La formation de deux jours, est initiée par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), avec l’appui financier du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de renforcer l’implication des professionnels des médias dans la prévention et la lutte contre le phénomène. Il s’agit de leur rappeler les règles de l’art dans la gestion de l’information en période de crise, afin de contribuer efficacement au maintien de la paix et les dérives à éviter au risque de tomber sous le coup de la loi.

Les professionnels de l’information sont éclairés sur la genèse, l’évolution et les moteurs de l’extrémisme violent ainsi que les stratégies de recrutement des gro
upes extrémistes violents, leurs sources d’approvisionnements et de financements. Ils sont également renseignés sur les manifestations de l’extrémisme violent et les mesures prises par le Togo. Les techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans le contexte de l’extrémisme violent leur sont aussi enseignées. Les participants sont, en outre, renforcés sur le fack – checking et la lutte contre les discours de haine, la désinformation et la mésinformation.

A l’ouverture, le préfet de Tchaoudjo, Col Mompion Matéindou a souligné que la menace de l’extrémisme violent est une préoccupation majeure qui nécessite une implication de tous pour combattre ce fléau destructeur. Le préfet a relevé que les journalistes constituent un maillon essentiel dans le système de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent. « Vous êtes quotidiennement suivis et écoutés par un très large public, et vos messages sont pris comme des paroles d’évangile. Vous devez informer, éduquer et sensibiliser dans
le but de renforcer la résilience de la population face à la menace de l’extrémisme violent ».

Le représentant du ministère de la Sécurité et de la protection civile, Dr Katéléwéna Bayouma a fait savoir qu’au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans la sous-région et dans le pays, il est essentiel d’accentuer les formations et les sensibilisations des différentes couches de la population y compris les hommes des médias pour l’efficacité de la lutte.

Source: Agence Togolaise de Presse

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