La formation des journalistes des médias publics et privés de la région Centrale sur l’extrémisme violent et le traitement des informations, la mésinformation, et les messages alternatifs aux discours haineux, a pris fin, le samedi 21 septembre à Sokodé, sur une note de satisfaction générale.

A partir des quatre modules développés, les participants se sont attelés à élaborer des plans d’actions pour contribuer, à leur manière, à la lutte contre l’extrémisme violent. Ils proposent notamment, de passer quotidiennement sur les ondes, des messages alternatifs aux messages haineux, de réaliser des émissions et dossiers périodiques sur le phénomène de l’extrémisme violent afin de mieux sensibiliser les populations. Quant aux presses écrites et en ligne, leurs plans d’actions sont axés, entre autres, sur des reportages relatifs aux activités de lutte contre l’extrémisme violent dans les localités, la diffusion des messages alternatifs sur les bandes passantes des sites web, et des pages publicitaires consacrées au
x messages du CIPLEV. Des documentaires radiophoniques et télévisés sont également proposés.

« Il n’y a pas eu de cours magistral comme dans une salle de classe. Par contre, les travaux de groupe nous ont vraiment amenés à nous approprier les différentes thématiques développées. J’estime être assez outillé désormais pour faire preuve de plus de professionnalisme en cette période sensible », a déclaré M. Samuel Mado, journaliste à radio Tchamba. Il s’est dit satisfait de l’approche participative utilisée par les communicateurs.

Même son de cloche chez Géremie Kadanga de la radio Cosmos de Sotouboua, qui a confié avoir acquis beaucoup de nouvelles connaissances pour être plus efficace dans la pratique du métier.

Le représentant du ministre de la Sécurité et de la protection civile, Dr Katéléwéna Bayouma Il a demandé aux journalistes de mettre à profit les acquis de cette formation pour contribuer à combattre l’extrémisme violent dans le pays. Il a réitéré sa gratitude au Programme des nations unies pour le d
éveloppement (PNUD) pour son appui financier et à tous les acteurs impliqués dans ce projet.

Le représentant de la représentante PNUD, M. Kombaté Yendoukoa a exprimé également sa satisfaction au terme des échanges. Il a promis que les propositions de plans d’actions seront étudiées, et qu’à coup sûr, une suite sera donnée pour appuyer les médias dans leurs actions.

La formation est initiée par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV), avec l’appui financier du PNUD. Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience et de l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Burkina Faso et au Togo ». L’objectif est de renforcer l’implication des professionnels des médias dans la prévention et la lutte contre le phénomène. Avant l’étape de Sokodé, cette formation s’est déroulée à Dapaong et à Kara au profit des médias de ces régions.

Source: Agence Togolaise de Presse