Les épouses des chefs traditionnels de la commune Agoé-Nyivé 5, prennent part, les 16 et 17 octobre à Sanguera, à un atelier sur la décontraction des barrières à la Santé sexuelle de la reproduction des jeunes et adolescentes (SSRAJ).

L’atelier est organisé par l’ONG Colombe dans le cadre du projet d’appui à l’amélioration de la SSRAJ au Togo, financé par l’ONU femmes grâce au fonds MUSKOKA. L’objectif est de contribuer à l’amélioration des mécanismes communautaires liés à l’accès des jeunes et adolescentes au service de la Santé sexuelle et reproductive (SSR) dans cette commune. L’activité entend également améliorer les connaissances des participantes sur la SSR et le mécanisme de prise en charge des victimes de Violences basées sur le genre (VBG). Elle vise aussi à identifier les barrières culturelles à la SSR et les stratégies pour les réduire. Les participantes sont outillées sur le genre, le développement personnel, la santé sexuelle de la reproduction, l’accès des femmes et filles à la SSR et le rôle
de l’épouse d’un chef dans la communauté. Les formes et conséquences des VBG et la gestion de l’hygiène menstruelle sont également débattues.

La coordinatrice de l’ONG Colombe, Mme Akakpo Adjoa a exhorté ses consœurs à l’estime de soi et à être des leaders pour leurs communautés. Elle les a invitées à s’approprier les notions de la SSRAJ et à jouer leurs rôles auprès des filles et femmes du milieu.

Le maire d’Agoè-Nyivé 5, Gbodzo Afiwa Enyonam et le chef du canton de Sanguera, Togbuigan Dossey Hounkpétor IV ont déclaré qu’au Togo, les gouvernants n’ont jamais cessé d’encourager les femmes et jeunes filles à devenir des leaders pour leurs paires. Pour ce faire, ils ont conseillé leurs interlocutrices de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte des objectifs de la formation afin d’œuvrer pour un Togo prospère et épanoui. Les intervenants ont invité les participantes à une écoute attentive afin d’être de bonnes épouses des garants des us et coutumes, pour le développement du Togo et particulièrement de leur com
mune.

Créée le 17 mars 1990, l’ONG Colombe promeut les droits des femmes et des enfants. Elle lutte contre les VBG et œuvre pour l’autonomisation des femmes, en appuyant les groupements spécialisés en agroécologie.

Source: Agence Togolaise de Presse