Chine/Des think tanks appellent les pays du sud global à unir leurs efforts

Le deuxième forum des think tanks du Sud Global (Global south think tanks forum, en anglais) sur le thème « Paix-développement-Sécurité : construire ensemble un monde prospère avec un avenir partagé », conjointement organisé par le département international du comité central du Parti communiste chinois (PCC) et le groupe des médias chinois (CMG) organisé à Pékin à l’occasion du sommet des Brics 2024, s’est tenu, le mercredi 16 octobre, à Beijing.

Ce forum s’inscrit dans le cadre des 10 actions de partenariat que le président chinois, Xi Jinping, a mis en place avec les pays africains pour les trois prochaines années lors du FOCAC 2024. L’objectif c’est de voir comment les pays du Sud global peuvent renforcer la confiance mutuelle et la collaboration entre eux grâce à l’innovation technologique, la modernisation et aux échanges culturels. Il s’agit aussi de relever les principaux défis auxquels sont confrontés ces pays.

Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté sur le triptyque (paix-sécurité-déve
loppement), le nouvel ordre mondial, l’indépendance économique, la pauvreté, le changement climatique, entre autres.

A l’issue des échanges, les initiateurs de ce forum ont appelé les pays du Sud global à davantage « unir leurs efforts pour un développement commun et une promotion de la modernisation ». Leur conviction est qu’ils doivent promouvoir la paix et la sécurité, défendre l’équité et la justice, et être de véritables défenseurs du multilatéralisme, pour le renforcement de la coopération « gagnant-gagnant » entre la Chine et l’Afrique.

Le président du Groupe des Médias Chinois (CMG), Shen Haixiong, a appelé à une collaboration plus étroite dans la gouvernance mondiale. « Nous allons activement construire des ponts et des connexions pour le dialogue, l’apprentissage mutuel et la compréhension mutuelle entre la Chine et les pays du Sud », a déclaré Shen Haixiong.

Le directeur exécutif du Centre d’études francophones de l’université normale Zhejinag, Yoro Diallo, a rappelé que le concept du Sud global
vise « à changer l’ordre mondial de développement ». A la différence avec les autres puissances, d’après lui, la Chine n’impose à personne ses conditions. A son avis, la Chine n’a jamais eu l’intention de « renverser » l’ordre mondial ou « de concurrencer les pays occidentaux », mais plutôt de « bâtir un nouvel ordre plus inclusif ; que la voie du Sud global soit entendue ».

Anna Malindog-Uy, vice-président de l’Institut d’études stratégiques du siècle asiatique aux Philippines, a, de son côté, ajouté qu’il y a beaucoup de défis à relever dans le Sud global notamment la pauvreté, le changement climatique, l’indépendance économique, entre autres.

Source: Agence Togolaise de Presse

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