Une journée de sensibilisation sur la coproduction de la sécurité (police de proximité) a rassemblé des représentants d’organisations de jeunes de Tsévié et des agents l’ordre et de sécurité, le mardi 8 octobre à la maison des jeunes et de la femme de la ville.

C’est une initiative du ministère de la sécurité et de la protection civile avec l’appui financier de la Fondation Hanns Seidel.

Le principe de la coproduction de la sécurité est énoncé dans l’article 5 de la loi du 12 août 2019. Il est défini comme « consistant à intégrer au mandat opérationnel des forces de sécurité intérieure la participation des communautés dans la gestion de la sécurité par la prévention de l’insécurité et de la criminalité à travers l’identification concertée des problématiques locales de sécurité, de recherche de solution et leur application ».

La sensibilisation a été faite en vue de contribuer au renforcement de la confiance entre les forces de sécurité (police et gendarmerie nationales) et la population. Il s’est agi égal
ement d’améliorer les connaissances des jeunes sur la veille citoyenne et sécuritaire, de les amener à exercer pleinement et efficacement leur participation citoyenne et collaborer aux côtés des forces de défense et de sécurité, de renforcer les échanges entre les deux entités. Les jeunes ont été conviés à relayer les informations reçues dans leurs environnements directs ou indirects.

Les participants se sont penchés sur les enjeux de la police de proximité et la contribution des citoyens à sa mise en œuvre, et la coproduction de la sécurité. Ils ont été aussi éclairés sur les bonnes pratiques de sécurité routière et coproduction de la sécurité.

Pour le conseiller du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le commissaire divisionnaire de police, Tchendo Kpatcha, représentant son ministre de tutelle, le rapprochement des forces de l’ordre de la population est un enjeu majeur pour son département. C’est pourquoi il a souhaité le renforcement des liens de confiance entre les forces de l’ordre et le
s populations pour le bien-être des différentes communautés. Il a fait valoir que « pour que chacun de nous puisse vivre et travailler dans une société où il n’a pas à craindre pour sa sécurité, nous devons nous résoudre, nous, forces de sécurité et population, à repartir sur de nouvelles bases pétries d’un climat de confiance réciproque ».

Le coordonnateur régional Planification-Suivi-Evaluation à la Fondation Hanns Seidel, Dr Gbandé Daré a rappelé qu’au Togo l’organisation travaille avec les structures étatiques et les organisations de la société civile. Il a salué la bonne collaboration qui a prévalue dans l’organisation de cette rencontre.

L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence du maire de la commune Zio1, Agogno Sodjédo Messan.

Source: Agence Togolaise de Presse