Guy-Patrice Lumumba a dit, mardi 19 novembre, attendre la réponse du Gouvernement après la profanation du mausolée de son défunt père.
Il a ainsi réagi depuis Paris (France) au lendemain du déroulement de cet incident survenu à la Place de l’Echangeur de Limete, à Kinshasa :
« Les images que j’ai vues m’ont profondément touché. J’attends que le gouvernement nous apporte des réponses à travers des investigations pour savoir quelle suite sera donnée à cet événement ».
Guy-Patrice Lumumba a regretté que la mémoire de son père ait été salie par cet acte, 64 ans après s’être battu pour l’indépendance du Congo.
« La première question qui se pose est celle de savoir pourquoi, depuis 64 ans, nous, les enfants de Lumumba, devons encore souffrir. Nous voyons les images, que ce soit sur Internet, à la télévision ou partout dans le monde, montrant comment la mémoire de notre père est constamment salie », a-t-il poursuivi.
Le fils du premier Premier ministre du pays fait remarquer que son défunt père est plus honoré
ailleurs que dans son pays.
Guy-Lumumba a également considéré cette profanation comme une provocation contre la famille Lumumba qui pourtant a toujours prôné la paix et l’unité des Congolais.
Entre-temps, le ministère de la Culture et Arts a condamné cet acte odieux visant à désacraliser la sépulture du héros national Patrice Emery Lumumba.
Il tient à rassurer la population que la situation est sous contrôle et que des mesures fermes seront prises pour sanctionner les auteurs de cet acte inacceptable.
Selon le communiqué du ministère de la Culture, toutes les dispositions nécessaires sont en place pour restaurer le mausolée dans les meilleurs délais.
La crainte du bourgmestre adjoint de Limete
D’après le bourgmestre adjoint de la commune de Limete, non seulement les vitres du mausolée ont été cassées, mais le cercueil contenant la relique de Patrice-Emery Lumumba a été jeté sur le sol.
« Quant au sort de cette relique, la dent de l’ancien Premier ministre, on ne sait pas s’il s’y trouve encore », a aff
irmé Isaac Mukendi.
Pour lui, la police scientifique et la justice qui suivent cette affaire pourront apporter des précisions à ce sujet.
Quatre personnes commises à la garde du site ont été interpelées.
Source: Radio Okapi