Tone/ transformation du karité et du néré : des femmes des coopératives en formation

Cent cinquante femmes transformatrices des produits agroforestiers provenant des coopératives ont renforcé leurs capacités sur les bonnes pratiques de transformation du karité en beurre et du néré en moutarde traditionnelle. La formation s’est déroulée du 20 au 29 octobre dans les régions des Savanes et de la Kara.

La formation organisée par l’association Gestion de l’environnement et valorisation des produits agropastoraux et forestiers (GEVAPAF) se tient dans le cadre du projet “Activités agropastorales apaisées et résilientes au changement climatique dans les communes des régions des Savanes et Kara au Nord du Togo (3ARC)”. Le projet est financé par l’Agence française de développement (AFD). L’intérêt de la formation est de recycler les femmes des coopératives transformatrices du karité en beurre et le néré en moutarde pour les revendre sur le marché local.

Evala Annonce

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La formation a regroupé des coopératives de la zone du projet : Monfande de Borgou (Kpendjal 2) et Tchiliguipa de Nayega (
Kpendjal-Ouest 1), Ouyientoti de Mogou (Oti-Sud 1), Awarouna de Pessidé (Kéran 1). Elles sont spécialisées dans la transformation de néré en moutarde traditionnelle. Les autres coopératives spécialisées dans la transformation de beurre de karité sont : Lantori de Ogaro (Kpendjal-Ouest 1) et Tanalafiè de Nagbéni (Oti 2), Timonbounde de Gando, Loulap et Batcheba d’Akpontè (Kéran 1).

Les participantes sont outillées sur les techniques améliorées de transformation du karité en beurre, les techniques améliorées de transformation du néré en moutarde, les mesures d’hygiène et de sécurité dans le processus de transformation des produits, les démonstrations pratiques de transformation et le marketing.

L’animateur sur le projet 3ARC, Kassote Pakidame a demandé aux femmes de mettre en application les enseignements reçus pour booster leurs activités de transformation des produits non ligneux. M. Kassote a convié les femmes à partager leurs connaissances et à travailler surtout en équipe pour mieux se faire connaitre en
vue de conquérir le marché local. Le projet envisage de recenser leurs besoins dans le but de les appuyer.

La présidente de la coopérative Monfande de Borgou, Sandani Menouna n’a pas caché pas son émotion : « Nous avons acquis de nouvelles compétences et c’est une bonne chose. Aujourd’hui, notre ambition est d’arriver à vendre nos produits transformés au Togo et ailleurs. Pour que cela devienne une réalité, il nous faut des équipements adéquats. Avec une mécanisation de notre transformation, le travail sera plus rapide, facile et rentable ».

Source: Agence Togolaise de Presse

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